Vous vous posez certainement cette question, vous avez raison. Dans notre agence de communication, entreprendre est devenu usuel, et c’est normal. Le sentiment de liberté que cela procure, le sentiment d’accomplir quelque chose sont sans doute les maîtres mots de cette aventure entreprenariale. Il y en a pour toutes les vocations, de la micro-entreprise individuelle, en passant par la start-up (qui a le vent en poupe) ou les agences, nombreuses sont les alternatives au salariat & cela ouvre le champ des possibles. Oui, mais, compliqué de se lancer en tant qu’agence ou graphiste freelance. La crainte de ne pas voir l’entreprise fonctionner est bien présente. Le risque de ne pas pouvoir vendre, trouver des clients, et surtout de dépôt de bilan. Alors, comment bien réussir en tant que Graphiste free-lance ? Ou en tant qu’agence de communication ?
Le business plan, le premier élément à ne pas négliger
En effet, cette étape s’avère indispensable pour bien préparer sa création d’entreprise. Même en tant que free-lance. Ne pas passer par cette étape, revient à se mettre une balle dans le pied, puisque tous les paramètres en amont de la création de structure se trouvent dans ce « livre ». Le financement, la cible de prospection, l’étude de marché etc. Vous pouvez réaliser un business-plan à partir de modèles, tels que ceux proposés par la CCI. Ou éventuellement, reprendre les modèles proposés en ligne, qui vous guideront, et réalisés par des personnes qui se sont lancées avant vous. Retrouvez sur le web par une simple recherche des exemples de business plan pour une agence de communication ou infographiste.
Création de site Internet, présence sur les réseaux sociaux & référencement
Une des étapes les plus importantes lorsque vous créez une structure, est certainement la création d’un site Internet. Fonctionnel, intuitif & permettant à l’utilisateur de devenir un client. Si votre site est mal fait, surtout en tant qu’agence, vous pouvez être sûrs que les gens se délaisseront de votre produit ou service. Soignez aussi votre présence sur les réseaux sociaux. Un gage de confiance, une relation s’installant, une opportunité de pouvoir transformer les utilisateurs en clients, sont les clés de cette utilisation vertueuse de l’Internet. Enfin, un petit blog alimenté par vos soins, ou par un rédacteur, vous permettra d’être bien référencé & de pouvoir faire de vos visiteurs des consommateurs avertis. Ceci, en somme, est un gage de qualité de votre part.
Le ciblage et la prospection
Vient l’étape essentielle lorsque vous vous lancez. La prospection et le ciblage. Si vous avez défini votre cible en amont, alors votre travail consistera essentiellement à trouver des clients qui sont intéressés par vos produits ou services & seront aptes à les acheter.
Pourquoi ne pas prendre un apporteur d’affaires qui maîtrise parfaitement les règles de négociation, les techniques de ventes ? Si votre cible est définie, vous l’aiderez grandement, et lui, de son côté peut éventuellement faire appel à son portefeuille clients. J’en conviens, les apporteurs d’affaires sont rares & difficiles à trouver. Vous pouvez aussi essayer le site Wabiness qui et un réseau d’apport d’affaire en ligne ? Ou alors, pourquoi ne pas faire du ciblage avec des publicités en ligne ? (facebook, AdWords …) Cela revient en général moins cher & génèrera des visites vers votre site et donc participera à votre notoriété.
& n’oubliez pas ces quelques points essentiels !
Bien évidemment, pour percer en tant qu’agence ou graphiste free-lance, il ne faut pas hésiter à faire appel à son réseau construit en amont. Néanmoins, si vous le trouvez trop limité, vous pouvez vous tourner vers les groupements de réseautage tels que la CCI, BNI, ou les clubs d’entrepreneurs.
Aussi, il existe l’option de l’e-mailing ciblé, avec le logiciel Mail Chimp, par exemple. Soyez originaux, faites la différence ! Mais la méthode la plus efficace est certainement le démarchage physique, où vous pouvez montrer votre détermination, votre savoir-faire, et votre motivation. Il y a aussi la possibilité du démarchage téléphonique, moins efficace certes, mais qui permet de prendre la température quant à votre cible. Si vous en avez les moyens, vous pouvez faire appel à une société de démarchage. Si vous craignez de perdre votre argent avec cette méthode, essayez de négocier de rémunérer à la commission. Ceci permet à la société de vous prouver son professionnalisme et vous, d’être rassurés. Tout bénéf’ !
Une fois vos premiers clients trouvés, laissez le bouche-à-oreille sévir ! N’oubliez jamais cette règle d’or : un client satisfait, ce sont 8 prochains potentiels clients qui se tourneront vers vous. Mais, à l’inverse, si le client est mécontent, le bouche-à-oreille sévit à l’envers, et là, une cinquantaine de personnes vous éviteront. Toujours plus facile de dénigrer, comme dans tous les domaines…
Justifier de votre expertise, la clé du succès
Le point le plus important ici : faites la différence ! Vous devez impérativement justifier d’un background solide, et des références clients, ou des créations personnelles qui ont cartonné. Dans le cas du graphisme, vous pouvez participer à certains concours. Cela permettra à vos clients de voir vos succès et de se projeter visuellement. Vous cernerez et comprendrez les attentes des clients & ce qui leur plaît. Bien sûr, justifiez de vos diplômes ou de vos formations en autodidacte. Le plus important dans tout cela, est de prouver votre expertise, surtout dans les domaines à forte concurrence. Le graphisme, notamment. Lisez l’interview du graphiste de notre agence.
Et, dernier point, entourez-vous de personnes exerçant des métiers connexes.. Cela vous permettra de proposer un panel de compétences et de vendre des prestations plus complètes (exemple : un site web, un logo & un blog). Cela vous apportera des contacts, qui eux-mêmes auront des contacts, etc. Surtout, ne négligez pas l’aspect collaboratif, car la maladie de l’indépendant, autrement dit l’isolement, fait rage au 21ème siècle.
Comments 1
Un article très intéressant pour les graphistes